A côté du cadre familial et du soutien scolaire, nous nous sommes rendus compte que les frais de santé relatifs aux maladies et accidents des enfants et adolescents n’étaient pas pris en charge.
Depuis 2018, nous avons structuré la prise en charge des dépenses de santé (hospitalisation et frais ambulatoires) lorsque l’urgence le justifie, notamment pour Boaneige, Ophniel et Daniel, qui ont souffert chacun de malaria et fièvre typhoïde à des degrés sévères, et pour Maria (malaria et parasitose intestinale) plus récemment.
Ces dépenses de santé sont à régler de toute urgence et génèrent du stress pour tout le monde, le paiement à distance des frais d’hôpitaux et de personnel soignant étant complexe à gérer dans l’urgence, principalement en raison des intermédiaires et des difficultés de communication.
Rappelons que pour la plupart des cas pour les centres de soins en RDC (hôpital, clinique, dispensaire, pharmacie etc.), les frais médicaux sont à payer immédiatement et ‘en cash’ avant toute intervention, et non par après comme en Europe. Rappelons aussi qu’aucune structure de couverture médicale de base n’est prévue, que ce soit via un système de couverture de type mutualiste (non existant ou rudimentaire) ou via des assurances privées (tarifs prohibitifs).
Nous souhaiterions enfin procéder à l’avenir à des bilans de santé réguliers (de type check-up médical annuel) pour diminuer les risques de ces urgences et agir mieux dans un rôle de prévention.